DIY – Terrarium
En ce moment je traverse un peu “une crise de la plante/fleurs”: j’ai passé 2 ans dans un 17m², une seule pièce pour la cuisine/ la chambre/ toutes les pièces qu’un appartement peut contenir, donc pour les fleurs et les plantes, on repassera. Je me contentais d’un bébé cactus et d’un bouquet toutes les 6 semaines à cause du manque de place et parce qu’il n’est pas recommandé de dormir dans une pièce où il y a beaucoup de plantes.
Maintenant je suis dans un vrai appartement, qui fait le double de l’ancien, avec une vraie salle, une vraie chambre ect… ce qui veut dire que je peux avoir autant de plantes que je veux (non ça c’est faux), mais bon je suis passée de bébé cactus à 4 pots de plantes grasses, du basilic, du persil, un aloe vera, un bébé cactus (j’allais quand même pas l’abandonner). Puis après avoir trouvé une très jolie bouteille, la crise continue (jusqu’à ce que monsieur utilise son droit de veto, mais pour l’instant ça ne le dérange pas). J’ai donc (à l’aide de ma maman, car je dois le dire, c’est elle la pro des plantes) “créée” 3 terrariums aux caractéristiques différentes.
Bon à savoir avant de faire un terrarium : en théorie c’est simple, un contenant, une plante et hop ! Mais je vous arrête, il y a des règles à respecter si vous voulez qu’il tienne au moins quelques jours…
Matériel nécessaire : un contenant, une ou plusieurs plantes, des cailloux, du charbon, de la terre, de l’eau, de la déco (facultatif), un cintre ou une tige en fer assez fine et un entonnoir si votre contenant est trop étroit et que votre main ne passe pas.
Avant de commencer :
Le contenant : vase, pot, verre, bouteille, ampoule, soyez créatif. Quand vous choisissez votre contenant, des restrictions s’imposent pour les plantes (ou inversement si vous choisissez d’abord votre plante). Un cactus risque de ne pas se plaire dans une bouteille et de la fougère n’est pas adaptée pour un terrarium “ouvert”. Il faut donc distinguer les contenant en 2 catégories OUVERT/FERME et choisir les plantes adaptées.
Les plantes : pour un contenant ouvert, les plantes de milieu désertique sont idéales car l’atmosphère du terrarium doit rester sèche –> cactus, succulentes, aloe vera … Au contraire, dans un contenant fermé les plantes qui vivent dans des milieux humides (les ficus) sont recommandées –> fougères, plantes carnivores, mousses, orchidées miniatures. Il faut donc adapter le contenant à la plante.
Pour le terrarium dans la bouteille :
Recouvrir le fond du récipient de cailloux, j’ai pris des cailloux dans l’allée chez mes parents mais vous pouvez utiliser des cailloux pour aquarium. Cette étape n’est pas “décorative”, elle est très importante car elle permet de drainer l’eau ! Le contenant n’ayant pas de trous, lorsque vous allez y mettre de l’eau elle ne va pas s’écouler. Il faut donc évacuer l’eau et les cailloux permettent de garder une sorte de réservoir.
Recouvrir les cailloux avec du charbon. Fortement recommandé pour limiter la prolifération de bactéries et contrôler les odeurs notamment causées par l’humidité et l’eau. ATTENTION : on peut utiliser le charbon du barbecue seulement s’il est naturel, sans charbon industriel (que l’on trouve en grande surface spécial barbecue car il est traité), j’ai donc pris quelques morceaux dans le barbecue de mes parents et un peu de cendre.
Recouvrir de terre : le terreau doit être adapté à la plante.
Mettre les plantes : opération très simple si votre terrarium est large. Pour les autres, il faut s’armer de patience, de délicatesse et d’un cintre/tige en métal. Nous avons utilisé une vieille tringle à rideau pour creuser un petit trou dans la terre et y pousser la plante et ensuite remuer la terre pour recouvrir ses racines.
L’arrosage/ l’entretien : lors de sa création, la terre étant assez sèche, il faut arroser avec parcimonie afin que l’eau soit absorbée par la terre car si elle coule en grande quantité au fond, le terrarium risque de pourrir. Je ne sais pas s’il y a une fréquence à respecter, je pense qu’il faut bien observer votre terrarium au fur et à mesure, regarder la couleur et la texture de la terre pour estimer s’il a besoin d’eau. Il vaut mieux ne pas trop exposer le terrarium au soleil mais attention à ne pas l’en priver non plus. Encore une fois, cela dépend des plantes choisies.
Pour le terrarium dans le pot de conserve :
Le voilà bébé cactus, j’ai utilisé un pot de conserve car je trouvais ça sympa à détourner. Pour ce terrarium j’ai vraiment ajouté très très peu d’eau et j’ai recouvert la terre de sable car bon, finalement esthétiquement j’aimais bien, puis comme ça mon bébé cactus n’est pas trop dépaysé.
Pour le terrarium dans le vase :
Même principe que celui en bouteille, sauf que le petit arbre (je ne connais pas son nom scientifique) nécessite moins d’humidité, j’ai également recouvert la couche de terre par un petit peu de sable puis j’ai ajouté quelques galets turquoises en verre. L’arrosage doit aussi rester parcimonieux et pas trop fréquent car ce contenant n’a pas d’évacuation non plus (normal on parle de terrarium…).
Voilà, je pense avoir partagé l’ensemble de mes (maigres) connaissances au sujet des terrariums, mais cela suffit à en faire.
Un grand merci à ma maman, chef des opérations et qui a des mains en or quand il est question de plantes/fleurs (et de nourriture aussi, mais là on dérive).
A bientôt !
Une décoration green et des DIY – Anne-Sophie Papote
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