@Londonmylover ou pourquoi je ne peux pas quitter Londres
Mon histoire avec Londres a commencé il y a quelques années, elle est douce-amère, elle a connu quelques rebondissements. Ce soir j’ai envie de vous la raconter… mais pas que sur le blog.
Cet amour pour Londres, il faut bien que je l’exprime… Alors retrouvez moi sur Instagram, sur un compte dédié @Londonmylover Je vous raconte cette histoire en image, avec des bonnes adresses, des anecdotes et parfois rien, juste l’image qui parle d’elle-même.
London my Lover : une histoire de longue date
Je suis allée à Londres pour la première fois lors d’un voyage scolaire avec le collège. A l’époque (dixit la fille qui vient d’avoir 23 ans), j’avais bien aimé cette ville. Sans plus. J’y suis restée une semaine, juste assez pour y goûter mais pas assez pour m’imprégner.
J’y suis retournée il y a deux ans, en 2016. C’est là que l’histoire se complique. Je devais faire un stage (obligatoire pour valider ma licence) et j’allais partir pour la première fois loin de celui avec qui je viens de me pacser. 2 mois dans deux pays différents, à l’époque (bis repetita), c’était horrible, une vraie déchirure. Loin de celui que j’aimais, loin de ma famille, de mes repères, de mes habitudes et de mon cocon. J’ai adoré y vivre, j’ai adoré la ville, j’ai adoré la vie. C’est la partie douce. J’ai détesté être loin de ceux dont j’avais besoin pour avancer, je voulais que monsieur soit là, pour voir les mêmes choses que moi, pour partager cette aventure. J’ai voulu rentrer plusieurs fois (oui c’est possible en deux mois), j’avais un calendrier pour faire un compte à rebours. C’est la partie amère. Monsieur est venu (2 fois), et on a adoré ensemble. La veille du retour j’avais hâte, puis quand j’étais dans la voiture, dans Paris, pour rentrer chez mes parents, j’ai eu une boule au ventre et j’avais envie de repartir, j’avais envie de “rentrer”. Je me sentais à l’étranger, dans mon pays. Les mois ont passé, puis petit à petit quelques détails me donnaient envie de retourner à Londres. J’avais le cœur qui se serrait un peu quand je voyais le hall Eurostar à gare du nord. Puis le temps passe…
Fin 2017, nous savions que monsieur devait partir minimum 4 mois à l’étranger pour ses études. Pas question d’être séparés, pas 4 mois. Alors on a envisagé de partir ensemble à Londres, en même temps. C’était un pari assez audacieux, trouver un stage chacun, dans la même ville, sur la même période. Pari gagné.
On voulait retourner à Londres, les jours passés à deux là-bas en 2016 nous avaient donné envie de voir plus. On voulait la vivre cette vie londonienne, et à deux.
Je suis partie la première (3 semaines avant lui), je me sentais bien. Ce n’était pas la maison, mais ce n’était pas l’inconnu, une sorte de retrouvaille, pour aller plus loin. Nous y sommes restés 6 mois. Et cette fois, c’était assez pour s’attacher, assez pour s’y projeter, assez pour profiter. Quand je suis arrivée en février, je me disais que c’était sympa, pour 6 mois, mais pas plus. Je ne suis pas « la nana expat », j’ai trop besoin de stabilité. Partir vivre à l’étranger, ce n’était pas pour moi. Voyager, oui, mais partir construire quelque chose, non. Je me disais qu’il fallait en profiter, que c’était une belle expérience. Puis au bout de deux mois, je me disais que oui (éventuellement – peut-être – pourquoi pas ?) je me voyais y rester un peu plus longtemps. Puis le temps passait, puis je n’avais pas de compte à rebours cette fois, je ne voulais pas parler du retour, pas parler de la séparation avec cette ville dans laquelle je me sentais si bien. C’était devenu un sujet sensible, j’avais trouvé mon équilibre là-bas, j’avais trouvé ma place, je m’étais trouvé moi-même. Il y a quelques semaines, quelqu’un m’a dit « il s’est passé quelque chose à Londres pour toi, je ne sais pas quoi, mais quelque chose qui t’as marqué ». Je n’y avais jamais pensé, jamais pris de distance pour faire un bilan de cette expérience. Maintenant je sais. Je sais qu’à Londres j’étais qui je suis, je ne me préoccupais pas des autres, pas du regard des gens. Je portais ce que je voulais, vivais comme je voulais, j’étais libre. Assez loin de tout pour me ressourcer, pour me re-découvrir.
Alors pourquoi Londres ? Pourquoi là-bas plus qu’ailleurs ? J’ai mes petites idées, j’ai des réponses…
- J’aime la langue anglaise (oui, forcément une licence de langue ça marque), j’aime l’entendre et le parler
- J’aime la diversité de cette ville : diversité culturelle, diversité alimentaire, la diversité quoi.
- Les quartiers ne se ressemblent pas, d’une rue à l’autre c’est la découverte, le dépaysement parfois. On ne s’ennuie jamais.
- J’aime la mentalité londonienne : tu peux avoir les cheveux roses, porter un voile ou une kippa, tu peux avoir des tatouages… personne ne se retourne. Il y a une forme de liberté dans cette ville assez impressionnante. Peu de conformité, beaucoup d’originalité.
- J’aime les parcs : ils étaient mignons les anglais quand je disais ça, il me répondait « mais vous avez les Tuileries, et le Jardin du Luxembourg etc. », eux ils ont Hyde Park, Primerose Hill, Richmond Park, Regents Park… j’arrête de me faire du mal
Je vais m’arrêter là, vous allez décrocher. J’adore Londres, c’est comme ça. Ça date, c’est une relation de long-terme et de distance. En rentrant en août ça allait, j’étais contente de rentrer en France, et maintenant voilà, j’ai le « LONDON BLUES », je n’arrive pas à décrocher. Et croyez-moi, cette histoire n’est pas terminée.
Et si vous voulez en savoir plus sur Londres :
13 BONNES RAISONS DE VIVRE À LONDRES
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LONDRES : CES 10 CHOSES ÉTRANGES QUAND TU VIENS DE FRANCE.
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